coopération euro-méditerranéenne sur la santé

Date de publication : 12 Décembre 2008
Date de modification : 12 Décembre 2008

Les ministres de la Santé de l’Euro-Méditerranée, qui se sont réunis au Caire le 17 novembre 2008, ont décidé d’un plan d’action visant à renforcer les systèmes de santé et à développer les échanges et les partage d’expérience dans des domaines tels que la prévention, le traitement de maladies chroniques, transmissibles et non transmissibles, les catastrophes naturelles. La santé, qui est multidisciplinaire, devrait être partie intégrante de toutes les initiatives, programmes, plans et activités de développement euro-méditerranéen. Les ministres ont appelé à la prise en compte de la santé dans toutes les politiques.

Les ministres ont souligné l’importance de la couverture maladie universelle et la nécessité de financements pérennes. Il existe de grandes différences dans le financement de la santé, mais les secteurs privé et public doivent être correctement financés pour assurer un accès égal pour tous aux soins de santé.

Les ministres se sont également intéressés à la question de la migration des professionnels de santé. Ce phénomène est une réalité et revêt des aspects négatifs et positifs. Il provoque une pénurie croissante de professionnels de santé dans les pays d’émigration. Davantage de ressources humaines devraient donc être formées. Mais ces migrations favorisent aussi un meilleur transfert des savoirs et des technologies entre les partenaires euro-méditerranéens.

De nombreux instruments et accords de coopération bilatéraux, européens et entre partenaires existent déjà de part et d’autre de la Méditerranée. Mais ceux-ci doivent être renforcés par l’adhésion à des accords internationaux tels que la Convention cadre sur le contrôle du Tabac. La coopération avec le Centre européen de prévention et de contrôle et des maladies est envisagée.

Les ministres se sont accordés sur la nécessaire amélioration de la formation du personnel administratif sanitaire et médical, en recourrant à des programmes de formation euro-méditerranéens. Les financements pourraient venir de l’Union européenne, du secteur privé et d’organismes nationaux et multilatéraux.

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